Le 9 octobre dernier, le Club Industrie du Réseau Oudinot a organisé une conférence sur la réindustrialisation de la France et la relocalisation de l’industrie avec les interventions d’ Anaïs Voy-Gillis et de Vincent Touraille.
Dans un contexte marqué par la crise Covid et la guerre en Ukraine, la question de la désindustrialisation de l’Europe a pris une importance cruciale. Cet événement, qui a rassemblé une cinquantaine de participants, a ouvert un débat sur plusieurs questions clés.
État réel de l’industrie française
La désindustrialisation n’est pas seulement un phénomène français mais européen. Toutefois, la France possède des atouts industriels non négligeables qu’il est crucial de valoriser. Le secteur industriel représente encore une part significative du PIB et de l’emploi.
Quelle Société voulons-nous ?
La désindustrialisation pose la question du modèle de société que nous souhaitons. Voulons-nous une économie uniquement basée sur les services, ou cherchons-nous un équilibre entre industrie et services ? Une industrie forte est souvent synonyme d’une économie résiliente.
Importance d’une Industrie forte
Une industrie solide est vitale pour la sécurité économique et même la souveraineté d’un pays. Elle offre également des opportunités professionnelles qualifiées et bien rémunérées, essentielles pour le bien-être social.
Opportunité stratégique
La réindustrialisation n’est pas seulement une nécessité, mais une opportunité. Elle peut être un levier de performance pour les entreprises, offrant des avantages compétitifs sur le marché global.
Moyens et conditions de succès
Pour réussir cette réindustrialisation, plusieurs moyens sont à notre disposition : incitations fiscales, formation professionnelle, et investissements dans la R&D. Le succès dépendra de la synergie entre les acteurs publics et privés.