La multiplication des épisodes climatiques anormaux et la loi européenne sur la neutralité carbone à l’horizon 2050 invitent à accélérer la transformation écologique et changer nos modèles de développement. Comment évoluer d’une économie linéaire traditionnelle vers une économie circulaire ? Comment rendre irrésistible la bascule de l’économie extractive vers l’économie régénérative ?
Toutes les entreprises sont désormais concernées. Face à une pression réglementaire qui s’accélère, les managers de transition et cadres à temps partagé seront en première ligne quant aux sollicitations sur ces sujets complexes : de l’ingénierie aux métiers transverses achats, juridiques, comptables, Ressources humaines, IT, DG…
Mais, comment définir un manager à impact ? Pour rappel, « à impact » provient de l’expression « finance à impact » qui a pour but de financer des projets à impact positif sur le plan social et/ou environnemental.
Les managers de transition et experts en temps partagé doivent donc progressivement intégrer cette notion dans leurs pratiques managériales. Des cabinets de recrutement et de conseil se sont spécialisés dans ces métiers.
Au-delà des potentielles missions de transition en RSE, encore très marginales, le manager de transition peut progressivement avoir un impact positif en intégrant les notions de RSE, en jouant un rôle de promoteur tout en poursuivant ses objectifs initiaux ; et parallèlement en montrant qu’il est un acteur engagé qui s’informe, se forme et agit.
Ce cheminement personnel nous semble essentiel pour dépasser l’expression des bonnes intentions, car l’impact ne se décrète pas, il se mesure et se démontre (Ghislain Henry, manager de transition engagé dans la transformation écologique, membre du Réseau Oudinot).